L’alimentation sans gluten pourrait me guérir ? (témoignage de Laura, hypersensible au gluten)

Voici le premier article d’une nouvelle catégorie « Témoignages ». Laura, hypersensible au gluten, témoigne : « Parler, me livrer, partager mon histoire, et pourquoi j’ai choisi le sans gluten «
Témoignage de Laura, 21 ans : Pourquoi, le sans gluten ?
Je me prénomme Laura, j’ai vingt et un an. Je suis ici pour témoigner entre autre. Parler, me livrer, partager mon histoire, le pourquoi du sans gluten pour ma part.
Cette alimentation qui m’a beaucoup et qui m’aide encore beaucoup dans mon quotidien.
Non, je ne suis pas cœliaque. Non plus intolérante. Et non, je ne mange pas sans gluten par effet de mode, pour faire comme tout le monde !
Je dirais que je suis plutôt sensible. Je n’ai jamais fais de tests pour savoir si oui ou non. J’ai préféré jouer le test moi-même. Un test de plusieurs mois qui s’est avéré efficace sur mon corps, sur mes douleurs et sur ma vie. Ce corps qui m’a longtemps fait souffrir et qui me fait encore souffrir quelques fois.Parce que oui, j’ai deux maladies !
Malgré des écarts, les mieux du régime sans gluten
Voici maintenant un an et demi de sans gluten pour moi. Malgré quelques écarts qui s’avèrent difficile et qui me rendent mal. Je me sens plus légère. Mieux. En fait, pour tout vous dire, j’ai mis du temps à m’y mettre.
Je pensais trop aux contraintes, même en lisant des témoignages. Je repoussais tout le temps. Comment faire comprendre à mon entourage surtout ? Cela a été compliqué de faire comprendre ce choix à certains. Que c’était avant tout pour ma santé. Comme une obligation sinon, je chutais. C’était ça aussi qui me faisais peur. Pourtant, ce n’est rien, ce n’est qu’une alimentation. Et quand on s’habitue, dans le fond, les contraintes il y en a pas.
La réaction de mon entourage, des médecins à mon régime sans gluten
J’ai été agréablement surprise de la réaction de mes parents. Leurs discours « du moment que ton corps va mieux ».
Les « si on pourrait diminuer les traitements médicamenteux grâce à ça ». Ce n’est ni mon médecin traitant, ni les médecins qui me suivent qui m’ ont confortée dans l’idée de sauter le pas. Non, malheureusement, j’ai l’impression que c’est un sujet tabou auprès des médecins, mais qui se développe petit à petit sûrement.
C’est une dermatologue que je voyais pour la première fois. Elle m’expliquait que le gluten pouvait jouer sur mes douleurs articulaires.
Elle m’avait conseillé de diminuer le pain et les pâtes pour commencer. D’y aller progressivement. Me voilà donc un an et demi après. Mieux. Beaucoup mieux dans mon corps. Et encore, le meilleur reste à venir. Rien n’est totalement gagné. Le chemin est long.